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Tout en étant le fléau des civilisations modernes, l’athérosclérose
est une maladie fort ancienne, que l’on a décelée
sur des momies égyptiennes, et qui a été décrite
dans la littérature grecque.
L’athérosclérose
est l’un des types d’artériosclérose (dégénérescence
qui entraîne l’épaississement et l’induration
de la paroi artérielle). C’est une affection touchant les
grosses artères
et qui est à l’origine de la plupart des maladies coronaires,
des anévrismes aortiques et des artérites des membres inférieurs.
L’athérosclérose joue aussi un rôle majeur dans
les maladies cérébro-vasculaires. Aux USA comme dans les
pays industrialisés, l’athérosclérose domine
de très loin toutes les autres causes de mortalité, aussi
bien avant qu’après l’âge de 65 ans.
L'athérome ou athérosclérose
est défini par l'Organisation Mondiale de la Santé comme
une "association de remaniement de l'intima des artères de
gros et moyen calibre consistant en une accumulation focale de lipides,
glucides complexes, de sang et de dépôts calcaire, avec remaniements
de la média".
Le développement de l'athérosclérose
se fait de façon chronique, débute dès l'enfance
et progresse de façon silencieuse (plaque athéromateuse
stable). Il est marqué par des poussées évolutives
(plaque athéromateuse compliquée) qui correspondent aux
tableaux cliniques des maladies cardiovasculaires (syndromes coronariens
aigus, ischémie aiguë des membres inférieurs ou accident
vasculaire cérébral) et qui font toute la gravité
de cette affection.
Les lésions primaires de l’athérosclérose concernent
la tunique dénommée intima, et elles apparaissent le plus
fréquemment au niveau de l’aorte abdominale ainsi qu’au
niveau des artères coronaires
et de la vascularisation cérébrale.
Le mécanisme de développement de l'athérosclérose
et de ses complications reste incomplètement connu, mais les études
de population ont permis de mettre en évidence des facteurs de
risque dont la prise en charge permet de réduire l'incidence de
la maladie.
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